A la suite de différentes concertations avec les communes riveraines, la Région bruxelloise et la Ville de Bruxelles ont décidé d’un test de circulation de deux mois pour le Bois de la Cambre. Celle-ci débutera le 14 septembre. Ce mercredi 2 septembre, les élus DéFI des communes riveraines du Bois saluent l’objectivation du débat par le biais de la mise à l’essai du plan de circulation.
Les représentants DéFI des communes de Bruxelles, d’Uccle, d’Ixelles, de Watermael-Boitsfort et de de Rhode-Saint-Genèse sont favorables à la phase-test, qui s’étendra du 14 septembre au 15 novembre. Pour eux, il est important d’objectiver le débat au travers de données tangibles découlant des tests de mobilité qui seront organisés à plusieurs endroits, dans et en-dehors du Bois, par une instance indépendante.
DéFI est évidemment favorable à la création d’espaces verts et à la mobilité alternative. Toutefois, le débat sur les modifications du plan de circulation du Bois de la Cambre ne peut cristalliser l’ensemble des changements de mobilité. Il doit faire l’objet d’une réflexion globale sur les changements multimodaux de mobilité et d’accessibilité dans et vers Bruxelles dans le cadre du plan régional de mobilité Good Move.
Durant cette période de test, il sera crucial de pouvoir réagir rapidement si la situation devait s’avérer problématique dans certains quartiers. Il faudra alors bien identifier où se situent les nœuds d’immobilité et trouver des alternatives efficaces pour désengorger les zones critiques. C’est sur la base du résultat de ces analyses qu’il faudra rediscuter de la mobilité autour du Bois de la Cambre et à l’intérieur de celui-ci.
Les élus de la formation amarante dans les communes concernées par le Bois ne souhaitent actuellement exclure aucune possibilité afin de trouver l’équilibre entre espaces verts, mobilité alternative, sécurité et accessibilité de Bruxelles par tous les modes de transports. Les alternatives comme les horaires décalés, la circulation sur l’avenue de Boitsfort ou la prolongation de l’avenue de Diane, pourraient être testées dans un deuxième temps.
« Si cela s’avère nécessaire et permet de dépassionner le débat, DéFI envisage de demander la mise en place d’une consultation populaire de l’ensemble des communes limitrophes du Bois de la Cambre », conclut Marie Nagy, conseillère communale DéFI à Bruxelles.