Il y a un an, c’est avec une grande émotion et une infinie tristesse que DéFI avait appris le décès de son ancienne présidente et députée. Antoinette Spaak a tiré sa révérence le vendredi 28 août 2020 à l’âge de 92 ans. Personnalité unanimement appréciée dans son parti et par toute la classe politique belge, elle est entrée dans l’Histoire comme la première femme à présider un parti en Belgique, alors le FDF.
Fille d’une des personnalités politiques belges les plus emblématiques du XXe siècle, Paul-Henri Spaak, et petite-fille de la première sénatrice, Marie Janson, Antoinette Spaak a, tout au long de sa vie, porté, au sein du FDF puis de DéFI, haut les convictions européennes, fédéralistes et progressistes de son père et les idéaux féministes de sa grand-mère.
François De Smet, actuel président de DéFI, rappelle : « Avec la disparition d’Antoinette Spaak notre parti, mais aussi notre pays perdent une très grande dame. Elle incarnait au plus haut point la politique dans le sens noble du terme, entre fermeté des convictions et élégance dans le combat. »
Antoinette Spaak vient de nous quitter. @defi_eu , mais surtout l’histoire politique de notre pays, perdent une très grande dame. Elle incarnait au plus haut point la politique dans le sens noble du terme, entre fermeté des convictions et élégance dans le combat. 1/2
— François De Smet (@francoisdesmet) August 29, 2020
J’adresse mes plus amicales condoléances à sa famille, ses proches et sais parler au nom de toute ma famille politique pour leur témoigner que nous sommes à leurs côtés.
— François De Smet (@francoisdesmet) August 29, 2020
2/2
En 1971, l’ancien premier ministre et secrétaire général de l’Otan, avait rallié la cause du FDF, convaincu de la nécessité de réformer l’État belge au regard des revendications communautaires flamandes. A sa disparition en 1972, Lucien Outers et André Lagasse proposent à Antoinette Spaak de s’engager en politique et de rejoindre le FDF. « Jusqu’à la mort de mon père, confiera-t-elle dans un livre d’entretiens avec Francis Van de Woestyne (Racine, 2016), ma passion de la politique s’exprimait à travers lui. Quand il est mort, je me suis rendu compte que je restais passionnée par la chose politique. »
Son ascension sera fulgurante puisque, en 1974, elle est élue à la Chambre, avant d’être élue en 1977 à la présidence du FDF. Comme sa grand-mère, elle entre dans l’Histoire comme pionnière : elle est la première femme présidente d’un parti politique belge. C’est à ce titre qu’elle participe aux négociations du Pacte d’Egmont et des accords du Stuyvenberg (1977-1978), des accords de pacification communautaire qui ne seront finalement jamais mis en application, contribuant à entraîner le pays dans une fuite en avant communautaire dont on mesure encore chaque jour, et peut-être même plus que jamais, l’ampleur.
En 1979, Antoinette Spaak est élue triomphalement lors des premières élections pour le Parlement européen. Elle siégera comme députée européenne de 1979 à 1984 et de 1994 à 1999. Entre-temps, estimant ne pouvoir remplir correctement toutes ses fonctions (députée, députée européenne, conseillère communale à Ixelles, présidente), elle cède la présidence du FDF à Lucien Outers en 1982. Elle sera également présidente du Conseil (actuel Parlement) de la Communauté française de 1988 à 1992 et députée bruxelloise en 1999.
En 1993, Antoinette Spaak, André Lagasse et Georges Clerfayt mènent les négociations aboutissant à la constitution de la fédération PRL-FDF, qui deviendra par la suite le Mouvement réformateur. Ils s’opposent à la fusion afin que le FDF puisse conserver ses spécificités. Pour rappel, en 2011, sous l’impulsion d’Olivier Maingain qu’Antoinette Spaak considère comme son « fils politique », le FDF quittera le MR par opposition à la sixième réforme de l’État et à la scission de l’arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Enfin, en 2007, à l’initiative d’Elio Di Rupo, Antoinette Spaak, qui se définissait comme « moitié bruxelloise et moitié wallonne », est désignée pour piloter aux côtés de Philippe Busquin une commission de réflexion sur l’avenir de l’espace francophone belge qui a abouti à la dénomination Fédération Wallonie-Bruxelles. Les conclusions de la commission Busquin-Spaak restent, en 2020, d’une brûlante actualité pour DéFI, à savoir la nécessité de maintenir l’enseignement et la culture comme valeurs communes aux Bruxellois et aux Wallons.
Antoinette Spaak n’a jamais cessé d’incarner et de porter les valeurs du FDF puis de DéFI durant cinq décennies. Elle laisse le souvenir d’une grande dame de la politique, intègre, fidèle et joyeuse, suscitant l’admiration de chacun dans le parti mais aussi dans la classe politique belge et dans les institutions européennes qu’elle a fréquentées.
Extrait du discours en l’hommage d’Olivier Maingain – 1er décembre 2019
Femme de combat, digne et toujours élégante, Mme Spaak a su incarner la defence de Bruxelles, l’émancipation des femmes et la solidarité Wallonie-Bruxelles. Mes pensées vont à ses proches. https://t.co/2x2Si0OIuo
— Bernard Clerfayt (@BernardClerfayt) August 29, 2020
L’émotion est forte.Madame Spaak avait la ténacité élégante, le sens politique aiguisé, les convictions inébranlables pour les libertés et la dignité humaine qui portaient son engagement pour l’Europe et la Francophonie.Mon affection reconnaissante pour tout ce qu’elle m’a appris
— Olivier Maingain (@OlivierMaingain) August 29, 2020
A. Spaak est & restera mon modèle politique. Une femme courageuse, énergique,féministe,avant-gardiste. Elle a tant apporté à la démocratie,à l’Europe,&à mon parti @defi_eu.Je n’oublierai jamais sa bienveillance et ses encouragements.Merci pr tt Antoinette🙏🏼https://t.co/rj8kb0AJut
— Sophie Rohonyi (@SophieRohonyi) August 29, 2020
Une grande dame vient de nous quitter. Madame Spaak aura marqué l’histoire de notre parti mais également de notre pays. Un exemple pour les nouvelles générations. Mes plus sincères condoléances à sa famille et ses proches @defi_euhttps://t.co/9W9jsbHZWd
— Vossaert Michaël (@VossaertMichal) August 29, 2020
Antoinette Spaak, grande femme d’état, a tiré sa révérence. Un vide immense se crée. Condoléances à la famille. https://t.co/mkEB7FEBD7
— Christophe Magdalijns (@cmagdalijns) August 29, 2020
« Avec Antoinette Spaak disparaît une des dernières figures majeures de la politique belge de ce dernier demi-siècle. »
— Jonathan de Patoul (@JodePatoul) August 29, 2020
En pensées avec tous mes collègues et amis de @defi_eu https://t.co/WPRPrwyOiU
Un engagement politique sans faille, une exemplarité et une volonté de transmettre encore et toujours. Surtout aux jeunes. Vous allez nous manquer. Tellement triste. Antoinette Spaak, première femme présidente de parti belge, est décédée https://t.co/jpw03VDHzQ
— Emmanuel De Bock (@ManuDeBock) August 29, 2020
La perte d’une figure politique qui a marqué notre pays, notre parti @defi mais aussi mon engagement politique. Une force de conviction, une intelligence aiguisée et une élégance inégalée. Au revoir Mme Spaak et merci 🙏 https://t.co/nVkibDxKrH
— Fabian Maingain (@FabianMaingain) August 29, 2020
DéFI Ixelles est en deuil. Nous venons d’apprendre le décès de Mme Antoinette Spaak, une femme politique à la parole vraie et sincère, et une figure tutélaire pour la section locale ixelloise. https://t.co/t5s7VYBCYV via @lesoir
— Anne-Rosine Delbart (@anne_rosine) August 29, 2020
C’est une grande figure du FDF et de la politique belge qui s’en est allée. Première « présidente » de parti. Européenne convaincue. Elle a porté des combats bien nécessaires pour les libertés. Dame de vision : « il y aura une Belgique Francophone ». Merci Madame @defi_eu pic.twitter.com/w6IWP1eYkR
— Gillard Jean-Noel (@GillardJeanNoel) August 29, 2020
Elle était notre Simone Veil ! Antoinette Spaak, première femme a présider un parti politique en Belgique et européiste convaincue, était incontestablement une source d’inspiration pour bien des femmes et des hommes politiques. pic.twitter.com/U71r2s2cQz
— Jonathan Martin (@jmartindefi) August 29, 2020
Une grande Dame s’est éteinte. Femme politique de 1er plan, j’ai pu rencontrer Antoinette Spaak dès mes débuts politiques. Une rencontre marquante de la 1ère femme présidente de parti. Mes condoléances à ses proches.
— Sophie Wilmès (@Sophie_Wilmes) August 29, 2020
Notre Région et notre pays perdent une grande figure politique aujourd’hui. Première femme présidente de parti politique en Belgique, Antoinette Spaak s’est battue avec détermination pour les droits des femmes notamment. Mes pensées à sa famille et ses proches.
— Rudi Vervoort (@rudivervoort) August 29, 2020
Une grande dame nous quitte après un fabuleux parcours de vie et de politique. Depuis trente ans, son engagement européen et Jean Gol nous avaient rapprochés. Ses analyses et son affection nous manqueront. Mes condoléances vont à S. et à tous ses proches. https://t.co/4hdDXBW7Ot
— Didier Reynders (@dreynders) August 29, 2020
La politique belge perd une de ses plus grandes femmes en la personne d’Antoinette Spaak. Elle a oeuvré au rapprochement entre le parti libéral et le FDF. Européenne convaincue, elle a incarné des valeurs d’union et de rassemblement. Toutes mes condoléances à ses proches. #RIP
— Georges-L BOUCHEZ (@GLBouchez) August 29, 2020
Je salue la mémoire d’Antoinette Spaak, une femme d’Etat, engagée et combative. Première femme présidente de parti, son engagement européen ne s’est jamais démenti.
— Paul Magnette (@PaulMagnette) August 29, 2020
Comme toutes les femmes politiques qui ont eu la chance de croiser sa route, c’est avec émotion que j’apprends le décès d’Antoinette Spaak. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches. https://t.co/BRTIReolec via @lesoir
— CarolineDesir (@CarolineDesir) August 29, 2020
En concertation avec sa famille, la Commune organisera un hommage. Un livre d’or sera ouvert à la maison communale à partir de lundi. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches. Nous sommes tous les héritières et les héritiers culturels d’Antoinette. Eternelle reconnaissance.
— Christos Doulkeridis (@doulkeridis) August 29, 2020
Au nom de l’ensemble du @psbruxellois je présente toutes mes condoléances aux proches de celle qui fut une grande dame de la politique belge, forte de conviction et d’intelligence. Antoinette Spaak, figure du FDF, est décédée à l’âge de 92 ans.https://t.co/C4eDvrvRZF via @lesoir
— Ahmed Laaouej (@AhmedLaaouej) August 29, 2020
Une grand Dame s’en est allée… Antoinette Spaak aura notamment tracé le chemin pour l’entrée des femmes en politique et la juste valorisation de leur engagement. Sa ténacité et sa sagesse inspireront tjrs le respect. Condoléances à toute sa famille et aux membres de DeFI
— Maxime PREVOT (@prevotmaxime) August 29, 2020
Quelle triste nouvelle, nous appartenions elle a représenté à mes yeux une certaine noblesse de l’engagement public. Mes pensées et mes plus sincères condoléances évidemment à ses proches et à sa famille politique @francoisdesmet@OlivierMaingainhttps://t.co/IK83LVvQ6m
— Zakia Khattabi (@KhattabiZakia) August 29, 2020
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès d’Antoinette Spaak. C’était une personnalité majeure de la scène politique belge, une femme engagée et une Européenne convaincue. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches.
— Olivier Chastel (@OChastel) August 29, 2020
Een grote dame is niet meer. Vrouwelijke partijvoorzitter, toppolitica & every inch a lady.
— Gwendolyn Rutten (@RuttenGwendolyn) August 29, 2020
Dank voor je steun, je advies, je begrip. Adieu Antoinette Spaak. https://t.co/XNqVkbd20S
C’est avec émotion que j’apprends la disparition d’une grande dame de la politique belge. Première femme présidente de parti, Antoinette Spaak a mené des combats importants notamment pour la francophonie et la place des femmes en politique. Toutes mes pensées vont à ses proches.
— Vincent De Wolf (@VincentDeWolf) August 29, 2020